Le mois dernier, le Nebraska semblait prêt à devenir un contrepoint improbable à la tendance nationale au renforcement des lois sur les drogues. Une coalition de législateurs libéraux et conservateurs de l’État a adopté, à une large majorité, un projet de loi autorisant les gouvernements locaux à établir des échanges de seringues. Mais le gouverneur Jim Pillen a opposé son veto au projet de loi, mettant en garde contre l’introduction ici « des politiques ratées des villes infestées de drogue comme San Francisco », et mardi, les législateurs du Nebraska ont changé de cap et ont maintenu de justesse son veto. L’abandon du projet de loi sur l’échange de seringues reflète le scepticisme croissant parmi les républicains et certains démocrates quant à l’approche de réduction des méfaits de la consommation de drogues illicites. L’Oregon a progressé cette année vers la re-criminalisation des drogues dures, les législateurs de l’Idaho ont avancé un projet de loi interdisant les échanges de seringues et les électeurs de San Francisco ont approuvé une mesure de vote qui exigera un dépistage des drogues pour de nombreux bénéficiaires de l’aide sociale. Le débat au Nebraska, un État conservateur, reflète le débat national sur la manière d’aborder la consommation de drogues. Les partisans du projet de loi ont parlé de la possibilité qu’offre le projet de loi de limiter la transmission des maladies et d’aider les consommateurs de drogues à obtenir un traitement, tandis que M. Pillen, un républicain, a demandé aux législateurs de « maintenir mon veto pour empêcher notre gouvernement d’aider et d’encourager l’utilisation de substances dangereuses, » drogues illicites et déshumanisantes.
@ISIDEWITH2 mois2MO
Quel impact les programmes d’échange de seringues pourraient-ils avoir sur votre sentiment personnel de sécurité et sur le bien-être de la communauté de votre quartier ?
@ISIDEWITH2 mois2MO
Le refus d’un gouvernement de soutenir les échanges de seringues peut-il être considéré comme une priorité pour la moralité publique plutôt que pour la santé publique, ou s’agit-il d’une position nécessaire pour lutter contre l’abus de drogues ?